Stage de Yoga novembre Yoga Manolaya en Provence

Stage de yoga novembre ouvert à tous

Thème : Ferveur et intensité de pratique : la clarté intérieure apparaît à partir d’un seuil vibratoire
Lieu : Anâkhyashram, 04200 Noyers sur Jabron
Enseignement : Christian Coupé

Chaque stage de Yoga s’appuie sur des textes traditionnels en relation avec le thème proposé. Un fascicule est remis, il sert de fil conducteur tant au niveau des techniques, asana, pranayama, concentration, état méditatif, permettant d’éclairer la pratique, qu’aux questionnements des participants qui font l’objet de commentaires de l’enseignant.

Extrait du fascicule :

“La ferveur oriente la volonté vers un ordre des choses auquel elle obéit. Dans la ferveur on n’est plus seul. En se sentant relié, en se sentant aimé, et on veut répondre par le contact et l’amour en retour.

La ferveur permet ça, elle donne une énergie de don et d’abandon, elle crée une force de liberté car il n’y a plus d’attente ni de besoin dans l’énergie déployée.

C’est la ferveur qui permet d’emprunter des chemins qu’on n’aurait jamais pris. Dans la ferveur on est un peu dépassé par cette énergie qui vient d’ailleurs que ce qu’on connaît de soi : L’hindouisme la nomme Shakti. Elle prend celle ou celui qui d’abord l’a reconnue et ensuite l’appelle par l’intensité de ce qui est vécu pour enfin la trouver dans le silence de l’activité mentale.

L’intensité est une force qui part de la tension engendrée par l’acte et la fait diminuer jusqu’à atteindre un lâcher prise si grand que l’acte semble s’accomplir de lui-même. Si l’énergie de l’acte reste inchangée, les tensions musculaires, respiratoires et mentales diminuent, et l’intensité de l’acte augmente.

On met en place cette intensité lorsque la lassitude des efforts est devenue trop grande. Par toutes nos tensions dans l’acte nous « profitons » de ce qui est fait. Tout est ramené à nous et à notre histoire. Notre séparation en tant qu’individu demeure, notre finitude continue à nous obséder.

Nos divisions intérieures relayées par les divisions extérieures auxquelles nous participons nous font espérer en un état d’unité au-delà des efforts personnels et de la souffrance. Nous recherchons la manifestation de cet état par l’intensité mise dans les actes accomplis. Si cette force d’abandon devient suffisamment grande, si le lâcher prise est total, il n’y a plus que l’intensité, vibration perceptible par tous nos sens, qui met fin au temps, qui éteint l’absurdité de la souffrance et nous laisse léger et désencombré.”

Voir détail sur le site internet de Manolaya